André DEAZON, Né le 23 octobre 1953, à Bedy-Goazon (Guiglo), il est difficile de décrire André DEAZON, cet homme multidimensionnel. André DEAZON était un éminent chef religieux, éminent enseignant-chercheur. Il était aussi un amoureux de la culture et de l'esprit de recherche.

C’est le 31 mars 1983 qu’il commence à pratiquer le bouddhisme de Nichiren Daishonin au sein de la Soka Gakkai Internationale.

Depuis cet instant jusqu’à ses derniers instants, il n’a eu aucun répit. Il va gravir tous les paliers jusqu’ à devenir Directeur Général de la Soka Gakkai Internationale-Côte d’Ivoire.

Les années 84 et 85 consacrent ses deux premiers voyages au Japon. En 1985, il est nommé premier vice-responsable du District de Côte d’Ivoire. Puis le 3 février 1990, André DEAZON devient le 1er responsable du chapitre de Côte d’Ivoire.

Son acharnement au travail pour faire reculer la misère du pays par une large propagation du bouddhisme de Nichiren Daishonin va emmener André Déazon à approfondir sa connaissance du bouddhisme. Toute chose qui le conduira à effectuer plus de 15 voyages au Japon. Mieux, il a parcouru hameaux et villages pour propager le bouddhisme de Nichiren Daishonin.

Toutes ses actions vont conduire l’Etat ivoirien à reconnaître officiellement la Soka Gakkai Internationale-Côte d’Ivoire comme une organisation religieuse, le 25 octobre 1999.

André DEAZON devient alors le Directeur Général de l’organisation. Grâce à son leadership, la Soka Gakkai Internationale-Côte d’Ivoire passe de 200 à plus de 50.000 membres aujourd’hui.

Il a su créer une parfaite cohésion avec les religions existantes dans le pays à travers l’adhésion de la Soka Gakkai Internationale-Côte d’Ivoire au Forum national des confessions religieuses de Côte d’Ivoire.

« Ici en Côte d’Ivoire, nous avons fait de la Soka Gakkai Internationale-Côte d’Ivoire, l’organisation la plus respectée et la plus aimée de tous les ivoiriens. Nous ferons en sorte que notre organisation soit l’organisation religieuse la plus enviée du pays et au-delà de toute l’Afrique », affirmait-il le 1er janvier 2016, lors de la célébration du jour de l’an 2016 au lycée professionnel de Yopougon. Telle était l’ambition de notre roi-lion, « le gladion ».

Jusqu’à la fin de sa vie, il a gagné tous les combats pour protéger l’héritage de Daisaku Ikeda.

« Modèle d’intelligence en action », comme l’a signifié le Maître Daisaku Ikeda, André DEAZON était un Brillant élève, brillant collégien, brillant lycéen, excellent étudiant, major de sa promotion à l’Ecole Normale Supérieure. André Déazon était doté d’une intelligence exceptionnelle. Il comprenait tout. Il devançait les questions, anticipait sur les conclusions. Son expression pouvait être fulgurante.

Son amour pour la recherche va le conduire à l’université Libre de Bruxelles où il a été major de sa promotion avec la mention « Grande distinction » au troisième cycle en informatique appliquée aux sciences de l’éducation. Puis, il obtient un doctorat thèse unique en indicamétrie avec la mention très honorable suivie des félicitations du Jury.

Pour ses travaux en Sciences de l’Éducation, il sera fait Docteur Honoris Causa de la Yokers University des ÉTATS-UNIS.

Ses publications en indicamétrie science inventée par le Pr Moustapha Diabaté vont emmener l’Université Populaire de Milan en Italie à lui décerné le titre de Docteur Honoris Causa.

Enseignant-Chercheur à L’IREEP (Institut de Recherche d’Enseignement et d’Expérimentation en Pédagogie) de l’université de Cocody, il va faire de l’éducation son cheval de bataille.

Patriote et ouvert sur le monde, le combat d’André Déazon était de changer le système éducatif par un système qui créé un idéal d’homme et tienne compte des langues maternelles. Pour ce faire, il va enchainer conférences, interviews et contributions pour l’avènement d’un système éducatif qui favorise le développement intégral du pays.

Ses actions seront récompensées au sommet de l’Etat puisqu’il sera décoré d’officier dans l’ordre du mérite de la Solidarité en août 2008. Puis il sera fait Officier dans l’ordre du mérite ivoirien le 10 janvier 2018.

Président du Conseil des Docteurs en Indicamétrie (CDI), Il est auteur de plusieurs ouvrages :

1 – « Merise pas à pas, MCD et MCT suivis d’exercices corrigés », Abidjan, Édition Universitaires de Côte d’Ivoire EDUCI, 2004.

2 – « Introduction à l’Indicamétrie. Il ne suffit pas d’être compétent pour être efficace ; Indicamétrie et éducation. » Abidjan, Éditions Universitaires de Côte d’Ivoire EDUCI, 2011.

3 – « L’éducation est la priorité ». Abidjan, Éditions Soka d’Afrique ESAF, 2013.

4 – « L’Indicamétrie et sa méthode : de l’obligation de thèse à l’obligation de vérité. » Abidjan, Éditions Universitaires de Côte d’Ivoire EDUCI, 2013.

5 –« Introduction aux repères historico-culturels du peuple Wê. » Abidjan, Éditions Soka d’Afrique ESAF, 2014.

6 - « La pédagogie capacitaire : la science pédagogique exigée par l’éducation. » Abidjan, Éditions Universitaires de Côte d’Ivoire EDUCI, 2016.

Enseignant-Chercheur à la retraite, il n’avait de cesse de lutter pour la réforme du système éducatif ivoirien et pour le bonheur de la jeunesse.

Au moment de son éternisassions, il interpellait les autorités sur la nécessité de tenir compte des langues maternelles dans le développement du système éducatif. Il est marié et père de 3 enfants.